[This is a snaphot of the page at the end of the campaign on 2017-09-05.]
Depuis deux décennies, GnuPG a contribué à protéger les
échanges en ligne.
Cindy
Cohn, directrice exécutive
de l'Electronic Frontier
Foundation (EFF), parle de GnuPG comme de « la manière
dont je communique le plus souvent avec les gens qui sont dans
le besoin de part le monde. »
Sheera Frenkel, correspondante à l'étranger pour
BuzzFeed News, continue : « en temps qu'organe de
presse, nous sommes formés à utiliser GPG.
C'est la sécurité de vos sources qui est en jeu, lorsque
vous quittez le pays pour publier ce scoop explosif alors que le
gouvernement est à la recherche du lanceur l'alerte qui vous a
révélé cette information primordiale. »
GnuPG est notoirement connu pour avoir été l'outil de
référence d'Edward Snowden pour communiquer de manière sécurisée
avec les journalistes lors de ses révélations sur les programmes
de surveillance globale de la NSA.
GnuPG n'est pas seulement utilisé pour chiffrer
les messages électroniques. Il protège aussi les mises à
jours logicielles de la quasi totalité des systèmes
d'exploitation libres, qui font tourner
les
des deux tiers des serveurs sur internet.
De plus, GnuPG est couramment utilisé par de nombreuses
organisations et entreprises. Par exemple, Arthur
Jordan, vice président aux
technologies de l'information à 2U, nous a rapporté que
« lorsque nous avons contacté nos universités pour demander
comment elles voulaient procéder pour un transfert de fichier
sécurisé, il se trouvait qu'elles utilisaient déjà le
chiffrement GPG. »
Et pourtant, malgré le rôle essentiel que joue GnuPG pour les journalistes, militant·e·s, et avocat·e·s en particulier, et plus généralement pour tout utilisateur et utilisatrice d'internet, GnuPG a subit une profonde crise budgétaire en 2012. À cause du manque de contrats, Werner Koch, le principal développeur de GnuPG, fut forcé de licencier la seule autre personne travaillant à plein temps sur le projet. En outre en 2014 Werner dût prendre des emplois secondaires sans lien avec GnuPG pour compléter ses revenus.
La situation était tellement désespérée que Werner était prêt à abandonner le projet lorsque des amis l'ont convaincu de lancer un dernier appel aux dons. La réponse fût exceptionnelle. Il n'a non seulement reçu suffisamment d'argent pour financer son propre salaire, mais également 250 000 euros en donations individuelles. En outre Stripe, Facebook, et la Linux Foundation se sont chacun engagé à donner environ 50 000 euros annuels.
Fort de cette fantastique générosité, Werner a décidé de relancer l'équipe à nouveau. À ce jour, il a embauché 5 programmeurs, et ces deux dernières années ont vu GnuPG et son écosystème s'améliorer sur de nombreux points. Par exemple, nous avons travaillé à simplifier la découverte de clé, adopté un ensemble de bindings Python pour GPG, contribué à plusieurs améliorations sur Enigmail, et également aidé le projet Gnuk—un jeton de sécurité dont le matériel et logiciel sont tous deux libres.
Nous voulons continuer ce travail sur le long terme. En revanche, nous voulons le faire de manière à ce que notre premier engagement soit sans ambiguïté aucune envers le grand public. Cela implique que la majorité de notre financement provienne de donateurs et donatrices individuel·le·s, plutôt que d'entreprises ou de multinationales. En outre, afin d'assurer une stabilité pérenne, notre priorité est sur les dons réguliers plutôt que ponctuels.
Notre objectif principal est de collecter des garanties de dons à hauteur de 15 000 euros mensuels—suffisamment pour financer le salaire de 3 programmeurs. Nous pouvons atteindre ce but si 2000 personnes donnent entre 5 et 10 euros chaque mois, soit seulement 2 à 3 tasses de café.
Le jeton de sécurité Gnuk
Notre objectif étendu est de doubler ce nombre de donations. Si 4000 personnes donnent entre 5 et 10 euros chaque mois, nous serons alors en mesure d'embaucher de nouveaux développeurs, et d'allouer plus de ressource à d'autres projets dans l'écosystème GnuPG. En particulier, un projet auquel nous voulons vraiment contribuer est GPGTools, duquel un grand nombre de militant·e·s et journalistes dépendent pour sécuriser leurs communications en lignes. Nous voulons nous assurer que l'intégration de GPG dans le client de messagerie d'Apple est supporté dès qu'une nouvelle version de macOS est publiée.
Peut-être que vous-même n'utilisez pas GnuPG pour chiffrer vos courriels. Mais ces journalistes dont vous appréciez le travail en dépendent pour protéger leurs sources, ainsi que ces militant·e·s se battant pour cette cause qui vous tient à cœur, et ces avocat·e·s qui ont besoin de protéger leurs conversations avec leurs client·e·s. En outre, les systèmes d'exploitation libres utilisent GnuPG pour vérifier l'intégrité des mises à jours.
Si vous êtes aussi convaincu que nous le sommes que notre travail est essentiel pour protéger la démocratie et la vie privée, alors aidez-nous à le poursuivre en restant indépendants.